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DIRE LA PAROLE
Pierre Joudrier
- Référence CAU2000
- EAN 9782876570795
-
Editeur
La Cause
Description
Etude fouillée du sens premier des mots de la Bible à partir du grec, de l’hébreu et aussi du latin. La traduction des Septante a dû introduire des termes abstraits ignorés de la langue hébraïque, qui en ont modifié la pensée. A la suite d’une définition d’un mot, l’auteur appuie d’un commentaire théologique son propos, par ex. sur le baptême, sur la foi, sur le sacrement (dont les réflexions à ce sujet sont édifiantes puisque seul « le signe » est présent dans le texte original).
Détails du produit
- Langue
- Français
Avis du libraire
sentiment_dissatisfied Cet ouvrage n'est pas retenu dans notre assortiment
Cet ouvrage, destiné plutôt aux spécialistes, plaide pour une meilleure prise en considération des textes originaux. Il contient plusieurs idées intéressantes et amène à réfléchir sur la pertinence de certaines traductions habituelles du texte biblique. Néanmoins, certaines argumentations sont peu convaincantes: par exemple, tout le développement sur la différence entre parler et dire ne tient pas compte du fait qu'en français on utilise simplement l'un ou l'autre en fonction de la présence ou de l'absence de complément; de même, toute l'argumentation sur la présence de « pour dire » en hébreu (p. 27) ne tient pas compte de la nécessité de cette expression pour la compréhension du texte, en l'absence de ponctuation et de guillemets; p. 29 : pour restituer, selon lui, le sens, l'auteur ajoute un comparatif absent de l'original hébreu; p. 79 : le parallélisme de la poésie hébraïque ne semble pas compris; p. 207 : il argumente sur l'absence du verbe être comme en hébreu, alors qu'en grec aussi cette absence est fréquente. Le raisonnement est souvent basé sur l'étymologie du français, ce qui est contestable (ex. p. 48), et il propose des traductions du style NBS, c'est-à-dire avec l'emploi de termes inusités aujourd'hui. On note aussi une position peu claire sur l’inspiration de l’Ecriture : mise en doute de l’Ecriture infaillible, p. 16 ; conception de la Parole de Dieu « pour soi » mais pas en tant que telle (dires de Dieu distingués du témoignage de ses serviteurs), p. 55 ; remise en question de l’existence de Satan, p. 64. Au final, on a l'impression que l'ensemble n'est pas complètement maîtrisé.
Cet ouvrage, destiné plutôt aux spécialistes, plaide pour une meilleure prise en considération des textes originaux. Il contient plusieurs idées intéressantes et amène à réfléchir sur la pertinence de certaines traductions habituelles du texte biblique. Néanmoins, certaines argumentations sont peu convaincantes: par exemple, tout le développement sur la différence entre parler et dire ne tient pas compte du fait qu'en français on utilise simplement l'un ou l'autre en fonction de la présence ou de l'absence de complément; de même, toute l'argumentation sur la présence de « pour dire » en hébreu (p. 27) ne tient pas compte de la nécessité de cette expression pour la compréhension du texte, en l'absence de ponctuation et de guillemets; p. 29 : pour restituer, selon lui, le sens, l'auteur ajoute un comparatif absent de l'original hébreu; p. 79 : le parallélisme de la poésie hébraïque ne semble pas compris; p. 207 : il argumente sur l'absence du verbe être comme en hébreu, alors qu'en grec aussi cette absence est fréquente. Le raisonnement est souvent basé sur l'étymologie du français, ce qui est contestable (ex. p. 48), et il propose des traductions du style NBS, c'est-à-dire avec l'emploi de termes inusités aujourd'hui. On note aussi une position peu claire sur l’inspiration de l’Ecriture : mise en doute de l’Ecriture infaillible, p. 16 ; conception de la Parole de Dieu « pour soi » mais pas en tant que telle (dires de Dieu distingués du témoignage de ses serviteurs), p. 55 ; remise en question de l’existence de Satan, p. 64. Au final, on a l'impression que l'ensemble n'est pas complètement maîtrisé.
22,00 CHF
Disponible 1 ex.
chat
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