Unité, onction, guérison

L’auteur se définit comme « un humble serviteur de Dieu, en formation permanente par le Saint-Esprit". Quant au message qu’il désire transmettre, il est condensé dans les trois termes du titre : unité, onction et guérison. Unité : parce que c’est ce que le Seigneur a demandé à son Père : « Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous » (Jean 17v21). Pour que notre témoignage soit crédible, nous avons intérêt à mettre de côté nos individualismes et à obéir à cette injonction du Seigneur. Ainsi, ceux qui nous côtoient pourront voir Christ en nous. Jésus passait beaucoup de temps à manger et à boire avec toutes sortes de gens. Nous, nous passons beaucoup de temps à défendre et justifier nos théologies. Onction : Dieu ne peut remplir que des vases vides, des coeurs conscients de leur faiblesse, des « pauvres en esprit", qui aspirent à être remplis de l’Esprit du Seigneur. Il n’enrichit que les pauvres et veut nous libérer de nos mentalités étroites et égocentriques, afin que nous devenions réellement « christocentriques". Guérison : « Tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps » 1 Thes. 5v23. Dieu nous désire en bonne santé, mais pas forcément dans notre optique humaine. Nous privilégions le corps, Dieu, lui, met en premier l’esprit (la partie de l’homme qui peut communiquer avec Dieu), ensuite, l’âme (le domaine des émotions) qui a souvent besoin de guérison, et le corps. Dieu peut, par ex. nous guérir de l’angoisse et nous donner sa paix. Il désire restaurer notre relation avec Lui. La guérison de l’esprit est la plus importante : d’elle, peut découler celle des deux autres. En hébreu, « sauver » et « guérir » est un même verbe. L’important, pour Dieu, c’est que l’homme soit sauvé, donc guéri ! Il veut aussi guérir nos coeurs qui manquent de compassion, nos yeux qui tuent celui qui est tombé, notre langue qui transforme l’interlocuteur en poubelle, nos oreilles souillées etc. Il veut développer en nous la passion pour Dieu, afin que nous ressentions Sa compassion pour les hommes et plus le jugement.